Au dernier festival de Cannes, une œuvre a marqué les esprits, c’est avec beaucoup d’impatience que nous voulions la découvrir. Il s’agit du deuxième film du réalisateur prometteur David Robert Mitchell, Under The Silver Lake. Celui-ci nous plonge dans un thriller labyrinthique et paranoïaque prenant pour toile de fond un Hollywood coloré et dépravé. Le film invoque sans cesse les fantômes d’Hitchcock, de De Palma ou de Lynch mais tout en gardant une rafraîchissante singularité. A travers l’enquête du héros s’improvisant détective pour retrouver une jeune femme disparue, le réalisateur nous entraîne dans une enquête à travers les mystères de cette célèbre ville. Il nous offre ainsi une fresque somptueuse ultra-référencée rappelant les vieux polars noirs des années quarante .