Il faut avouer qu'il y a un certain décalage entre la musique et les images que l'on voit. En effet, la musique est directement tirée d'un film noir des années 1950. Alors que les images données à voir sont celle d'un Los Angeles qu'on voit assez peu, mais assez coloré et jouisseur. Mais ce décalage est tout bonnement jouissif, car la musique originale permet de se concentrer sur le(s) message(s) du film.
D'ailleurs tout le sel du film est là : où ce film nous emmène ? Que veut-il dire ? Quel est le message ? Au final, on suit Andrew Garfield - très bon au demeurant, comme souvent - avec plaisir. Ce qui vient notamment d'une grande liberté de la caméra qui virevolte au gré de sa pensée.
Au final, les messages sont sûrement multiples, propres à chacun, inaudibles pour certains. Qu'importe, le plaisir est là.