Attention, cet avis contient des spoilers tels que :
Oui oui, c'est la même maison que dans Neon Demon. Faut-il y voir un message caché ?
La bande-annonce promettait un trip rythmé et complètement halluciné : Indiana Jones et les vestiges de la pop culture à Los Angeles Parano. En fait le film est aussi léger qu'un ancre lâchée dans un étang. Que se passe-il sous ce lac d'argent changé en plomb ?
Andrew, plagiste indolent voudrait bien harponner la sirène de la piscine. A peine croisée, celle-ci prend le large. C'est le prétexte d'une pêche en eaux troubles à la rencontre de la faune bigarrée de L.A., ses gros poissons, ses petites pépés. Mais l'épopée qui se voudrait métaphysico-carnavalesque tourne en rond dans son sinistre bocal.
Au final le film s'étouffe des mêmes travers que de nombreux films sur les démons de la ville des anges version cauchemar glam (Neon Demon, the Canyons, Bling Ring...) : narcissisme raide, artificialité poussive, authentique superficialité et profonde vacuité. Le tout sous sédatif. Rien de bien stupéfiant.
Moralité : parfois la bande-annonce suffit.