Quête subliminale où se décryptent les mythes d’une génération désenchantée. Dans les méandres des énigmes s’ouvre une fenêtre sur L-A Vice. ussi étrange que riche de références cinématographiques, film noir et mélancolique truffé de fantasmes, « under the silver lake » nous plonge dans un rêve éveillé, voire parfois un délirant cauchemar sensoriel qui n’épuise pas toutes les interprétations. J’ai été assez sensible à cette évocation plutôt cynique et amère d’une jeunesse désenchantée en crise d’identité , à laquelle fait écho ce que l’on peut appeler « malaise dans la civilisation ». Malaise des fausses icônes de la POP culture ...Je me suis posée la question de savoir si tout se passe dans l’imaginaire du personnage, fantasmes alimentés par sa propre crise identitaire venant en écho à une crise plus profonde de la culture…Je pense que cette séquence de « seventh heaven » où il est question du Bonheur lié à la douleur s’adresse de façon symbolique à cette ville symbole de la pop culture , fabriquant du rêve, mais aussi des illusions de tout ordre et qui peut perdre son âme .