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Les noces révèlent.
Des débuts en fanfare : c’est, au sens propre comme au figuré, l’ouverture tonitruante d’Underground : l’éclat des cuivres, la course folle et éthylique ponctuée de chants braillards, de billets de...
le 8 mars 2017
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Underground par Kamila-Alice Volsteadt
Un mélange tzigane de Raul Ruiz et Federico Fellini, c'est inoui. Cette longue fresque historique complétement folle et délirante méritait sa Palme. C'était encore à l'époque où Cannes donnait des prix cohérents. On se laisse emporter dans cette fanfare violente, désespérée, folle et pleine d'ivresse joyeuse. Le film peut sembler un peu long mais impossible tant on est captivés, on suit le déroulement des personnages.
C'est complétement fou du début à la fin. Du bombardement dans le zoo qui est magistral, aux scénes d'ivresse remplies d'amour et de bagarres, la vie en sous-terrain gorgée à l'illusion et au mensonge. Ce sont des histoires abominables diluées dans du rêve, du mythe. C'est une perle cinématographique. Je ne suis même pas parvenue à avoir un regard critique d'un point de vue moral face à ce film, et Dieu sait que j'aurai pu aussi détester, nombre de choses critiquables dans ce film, tant dans le point de vue politique que dans le rapport aux femmes fort critiquable de fait.
C'est complétement fou du début à la fin. Du bombardement dans le zoo qui est magistral, aux scénes d'ivresse remplies d'amour et de bagarres, la vie en sous-terrain gorgée à l'illusion et au mensonge. Ce sont des histoires abominables diluées dans du rêve, du mythe. C'est une perle cinématographique. Je ne suis même pas parvenue à avoir un regard critique d'un point de vue moral face à ce film, et Dieu sait que j'aurai pu aussi détester, nombre de choses critiquables dans ce film, tant dans le point de vue politique que dans le rapport aux femmes fort critiquable de fait.
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le 1 juin 2013
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