Après Harry Potter, MI, Toy Story et la mythique saga Star Wars, retour à quelque chose d’un peu moins glorieux et culte : Underworld.
Le premier volet sort en 2002, les vampires commencent à devenir à la mode avec l’apogée qu’on leur connait tous : Twilight.
Underworld n’est pas du tout sur le même terrain, ici l’univers est beaucoup plus gothique, beaucoup plus sombre avec des couleurs très noirs, grises et bleutées (les yeux quoi…). Ainsi hormis les yeux, Underworld est un film d’une noirceur intelligente qui donne une ambiance toute particulière à l’univers vampire-gothique de la saga. C’est ce qui différencie la saga de toutes les autres. Cette photographie assez particulière, très sombre, quasi noir et blanc qui me donne entière satisfaction. Underworld possède de fait une vraie identité visuelle.
Ce premier volet est qualitativement assez bon, c’est le plus long d’une part et d’une autre part c’est celui qui lance la saga. Au delà de l’identité visuelle, l’histoire générale de ce volet, qui ne révolutionne pas du tout le genre, a le mérite d’être bien ficelée et surtout de tenir en haleine le spectateur pendant les deux heures qui nous sont proposées. Les deux factions qui s’affrontent (Vampires et Lycans), une conspiration qui va détruire l’ordre. Rien de bien surprenant mais tout cela a le mérite d’être assez bien construit et porté par une bonne dose d’action. Quelques scènes valent bien le détour, notamment la première, la dernière est tout aussi intéressante. C’est pas du grand art, mais comme précédemment, c’est efficace. Et vaut mieux faire efficace que moyen ou trop long.
Mais l’argument supplémentaire qui vient peut-être faire chavirer mon cœur pour Underworld, c’est évidemment Kate Beckinsale. Outre sa performance satisfaisante, sa plastique en fait une ambassadrice de charme non-négligeable pour une franchise telle qu’Underworld. Sa combinaison latex combinée à un personnage sur mesure, forcent la gente masculine à s’incliner devant tant de charme et d’esthétisme vampirique. Mais derrière ce n’est pas mauvais non plus : Michael Sheen est là (Il se trouve bien loin de Masters Of Sex) et Bill Nighy apportent au reste du casting une touche intéressante. Même si certains personnages possèdent un charisme d’huitres plutôt gênant (Craven notamment).
Ce premier volet d’Underworld est plutôt convaincant. Je le regarde toujours avec plaisir tant pour le film en lui même que pour Kate Beckinsale. Et dans le paysage vampirique, Underworld reste toujours une franchise atypique, très noire et finalement plutôt bien construite. Rendez-vous pour le second volet : Underworld 2 - Evolution !