Osaka blues
C’est avec une certaine empathie, mais aussi une distanciation feinte qu’Heinosuke Gosho, le réalisateur de cette comédie dramatique à connotation sociale inscrit ce film dans une variation...
le 3 mai 2019
2 j'aime
Heinosuke Gosho (1902-1981), réalisateur du premier film parlant japonais en 1931, est connu pour ses shomingeki (films néo-réalistes qui traitent de la condition des classes moyennes). Il est l'auteur d'une centaine de films, entre 1925 et 1968, dont la plupart n'ont jamais franchi les frontières japonaises. Une auberge à Osaka brasse une multitude d'intrigues et s'intéresse à de nombreux personnages, autour du héros, ténébreux et humaniste, qui tente d'alléger le fardeau de ses semblables, sans y parvenir tout à fait. Trouver un peu de gaieté dans le drame de nos vies, tel est le leitmotiv du cinéma de Gosho, dont la mélancolie profonde n'est pas sans évoquer, sur une tonalité moins aigüe, celle des films de Mikio Naruse. Beau film épuré et touchant.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cinéma japonais des années 50
Créée
le 5 août 2019
Critique lue 141 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Une auberge à Osaka
C’est avec une certaine empathie, mais aussi une distanciation feinte qu’Heinosuke Gosho, le réalisateur de cette comédie dramatique à connotation sociale inscrit ce film dans une variation...
le 3 mai 2019
2 j'aime
Heinosuke Gosho (1902-1981), réalisateur du premier film parlant japonais en 1931, est connu pour ses shomingeki (films néo-réalistes qui traitent de la condition des classes moyennes). Il est...
le 5 août 2019
1 j'aime
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
72 j'aime
13