Dépouillé de son chateau grec par un homme à la mine patibulaire, son ancien propriétaire va vouloir se venger, avec l'aide d'une jeune femme.
Avant de lancer ce film, je ne connaissais pas du tout le nom de Jean-Daniel Pollet ; je savais juste que c'était le rôle le plus important au cinéma de Françoise Hardy, qui a fait une toute petite carrière d'actrice dans les années 1960, parallèlement à celle de chanteuse. On y retrouve le ténébreux Sami Frey en homme qui veut se venger, pour une histoire qui s'étire tel un chewing-gum.
Car sur 80 minutes, il faut dire qu'il se passe très peu de choses, l'ennui mortel vient nous frapper à plusieurs reprises, et on peut dire que le réalisateur s'est appliqué dans la mise en scène, avec beaucoup de travellings, et de plans sur la vie en Grèce à cette époque. Car pour le reste, ne comptez pas y voir une intrigue bouleversante, il y a beaucoup de silence, de non-dits, d'acteurs et actrices qui parlent très lentement, beaucoup de musique à base de sirtaki, et je peux le dire, je m'y suis ennuyé ferme. Ce qui fut le cas aussi de Françoise Hardy et Sami Frey, qui ont plu subi ce tournage qu'autre chose, ce qui explique leurs moues boudeuses durant le film.
On va dire que la curiosité cinéphile me pousse parfois à voir des films rares, voire oubliés, mais là, mauvaise pioche...