Un couple doit quitter son appartement, et en faisant confiance à un agent immobilier véreux, ils achètent à prix d'or une grande maison dans la banlieue de New-York. Sans se douter que son bel enrobage se trouvent des travaux considérables à faire.
Tom Hanks a eu la chance d'avoir rapidement du succès, notamment avec Splash, jusqu'à son premier véritable carton qui sera Big. Durant ces quelques années, il joue encore dans pas mal de comédies dont celle-ci, remake de Un million clé en mains, mais qui signera surtout le début d'une collaboration décisive : celle avec le Steven Spielberg, ici en tant que producteur.
Car on ne peut pas dire que le style du réalisateur, Richard Benjamin (connu pour son film précédent, Haut les flingues), soit tonitruant, ni la photo dégueulasse, où tout a l'air moche, y compris les personnages. C'est clairement une comédie où, chose rare, Tom Hanks montre ici des talents burlesques qu'il n'exploitera que trop peu. Je pense d'une part à la chute de l'escalier, et d'autre part, celle où il se joint aux travaux, mais un objet laissé par son compagne (Shelley Long) va provoquer des accidents en chaine jusqu'à ce qu'il ressemble à une momie, couvert de papiers et de ciment, manquant de ficher en l'air les réparations.
Bien que ça soit assez court, le film est assez peu rythmé, où la seconde partie patine, avec l'irruption de l'ex de Shelly Long, joué par le danseur Alexander Godunov, où il va y avoir un quiproquo sur le fait qu'ils auraient couché ensemble ou non afin d'acheter une peinture pour financer les réparations.
Il y a aussi la surprise d'entendre la musique composée par Michel Colombier, qui va jusqu'à reprendre au piano Yesterday, et on a là un film mineur dans la carrière de Tom Hanks, qui devra attendre quelques années avant que sa carrière n'explose.