La traversée du disert

Kirk Douglas est marshall, avec ses deux adjoints il tombe sur une bande d'éleveurs qui veulent lyncher Walter Brennan pour le meurtre du fiston de leur leader... Fanatique de la loi, il fera tout pour que le vieux forban soit escorté à la ville pour pouvoir être pendu selon les règles par un jury de bouseux amis des éleveurs après un simulacre de procès...

Pour éviter les sbires qui veulent le tuer, Kirk décide de traverser le désert par le chemin le plus long... Il emporte Virginia Mayo dans ses bagages, refuse systématiquement toute occasion de bouffer, même que ça m'énerve, et commence une traversée qui aurait du avoir un chouette parfum de film de survie...

Hélas, Kirk fait la tronche du début à la fin du film et se décide en plus à nous raconter dix ou quinze fois tout ce qu'un enfant de cinq ans comprend au bout de douze secondes... Outre le discours sur la loi, peu cohérent du début à la fin du film, d'ailleurs, nous avons le droit à un Œdipe mal réglé particulièrement lourdingue qui n'aide pas particulièrement à le rendre jouasse, le bougre...

Au milieu de cet incessant bavardage, on profite tout de même du métier de Walsh et de quelques avantages inhérents à ce genre bizarre avec des types en éperons qui préparent des fayots, se tirent dessus et ont la corde facile...

Parait que ni Walsh ni Kirk n'ont gardé un bon souvenir du film, ce que je peux comprendre, cela donne un film passable pour les adorateurs du genre, et une œuvre très mineure et dispensable pour le reste de l'humanité.