Une femme dangereuse par raisin_ver
Joe et Paul Fabrini font petit à petit leur nid dans le transport de marchandise.
Après Le port de la drogue, j'ai appris à me méfier des titres français surtout avec un They drive by night. On met d'ailleurs du temps à se rendre compte de l'intérêt d'un tel titre français, on peut même être induit en erreur sur l'identité de la femme en question puisque pendant un certain temps, des femmes, il n'y en a pas 36. Il n'y a que la très belle Ann Sheridan, ce qui est bien suffisant et on se demande d'ailleurs comment elle pourrait être dangereuse, elle respire la bonté et la beauté.
Puis de fil en aiguille, au gré des accidents, le film progresse, n'a plus rien à voir avec ce qu'il était au début. Il est d'ailleurs curieux de voir que les éléments du film se construisent au gré des accidents. Sans rentrer dans le détail pour ne rien gâcher, Une femme dangereuse voit ses personnages progresser dans la souffrance et les épreuves de la vie. Il est juste dommage que la dernière partie soit bâclée au point d'être ridicule d'autant qu'avec des acteurs de cette trempe, le film était un régal.