Iris Henderson est une jeune femme qui se rend à Londres pour rejoindre son futur époux Charles. Avant de prendre le train qui est en provenance d'Europe de l'Est, la future épouse fait la connaissance de Miss Froy une gouvernante anglaise qui rentre au pays. Toutes deux prennent le train ensemble et se lient d'amitié. Mais après s’être assoupi, Iris se rend compte que Miss Froy a disparu du train. Avec l'aide de Gilbert Redman, un musicien rencontré la veille dans un hôtel, elle va enquêter sur la mystérieuse disparition et mettre à jour un complot qui pourrait la mettre en danger.
Sorti en 1938 et réalisé par le maitre du suspense Alfred Hitchcock, "Une femme disparait" est mon troisième film du réalisateur après le décevant "Sueurs froides" et le, un poil, meilleur "Fenêtre sur cour". Autant vous dire que je n'étais pas hyper enchanté à l'idée de retrouver le monsieur surtout que la façon dont avait vieillit les films était un point noir que j'avais souligné.
Mais heureusement pour moi "Une femme disparait" ne ressemble en rien à mes deux précédents film de Hitchcock. En effet ici pas de belles blondes jouant les amoureuses de service et le suspense si caractéristique du réalisateur quasi absent même si le film prend des airs de huit-clos assez sympas.
Le film est donc du type thriller/espionnage avec une histoire d’enquête et de complot politique que mettent à jour notre duo d'investigateur. Le rythme est relativement bien géré, l'aspect disparition/investigation efficace car mettant le spectateur dans l'incompréhension et les acteurs ne surjouent pas comme ca peux être le cas des vieilles productions.
Je soulignerais juste le fait que le dénouement final est un peu grossier et tranche trop avec le coté énigmatique de l'intrigue.
Bref "Une femme disparait" à été une bonne surprise pour moi et si certains défauts des vieux films, comme le rythme un peu faiblard ou une mise en scène très classique, sont là, le film est bon et se classe comme mon Hitchcock préféré.