Dans un train en direction de l'Allemagne, une femme en robe de soirée discute et sympathise avec une dame anglaise. Lors d'une absence, elle va s'apercevoir que non seulement cette dernière a disparu, mais que personne dans le train ne semble l'avoir vue, comme si elle n'avait jamais existé.
Une femme disparait est non seulement un remake du film éponyme d'Aldref Hitchcock, réalisé en 1938, mais c'est et surtout la dernière production du studio Hammer, aidé en cale par la Rank Corporation. Pas d'horreur, mais une une reprise quasi à l'identique, sauf que le film se passe la veille de la déclaration de la Seconde Guerre Mondiale, et que Cybill Shepherd y joue un rôle plus actif que Margaret Lockwood. On retrouve aussi au casting le toujours débonnaire Elliott Gould, Angela Lansbury dans le rôle de la femme disparue et Herbert Lom., tous enfermés dans ce train.
Il en résulte quelque chose d'assez sympathique, porté là aussi par un humour pince-sans-rire, qui n'a pas cependant la maestria visuelle du film d'Hitchcock, que je porte pour une de ses grandes réussites dans sa première partie de carrière. Là, Anthony Page fait un remake honorable, avec un très bon casting, mais qui ne pas empêcher la Hammer de couler, pour ne renaitre de ses cendres qu'en 2008.