Le féminisme récurrent de Mizoguchi est impressionnant surtout lorsque l'on compare la place de la femme dans les mêmes années dans le cinéma américain. Elles sont ici centrale quand dans le cinéma américain elles servent le plus souvent de faire valoir.
Le film nous parle essentiellement du lien entre une mère qui tient une maison de Geisha et sa fille qui ne cautionne pas cette façon de gagner sa vie. Opposition entre la tradition de la mère et la modernité de la fille qui s'habille à l'occidentale qui va s'exacerber lorsqu'elles vont tomber amoureuse du même homme, un médecin sans ambition et arriviste.
Les bases étaient clairement là, pour faire un film intéressant un triangle amoureux digne d'une tragédie grecque, un lien mère-fille ébranlé par les hommes et l'amour, mais un je ne sais quoi m'a empêché de complètement rentrer dans ce film et ses personnages du coup malgré ses bonnes idées, il s'agit ici de mon Mizoguchi le moins apprécié.