Un film un peu méconnu de Mizoguchi, et c'est bien dommage. Une fois de plus, Mizoguchi y traite de la condition féminine en montrant une maison de geishas (comparable à celle de la Rue de la honte),. Il y ajoute le conflit de générations et aussi (mais plus en sous texte) l'opposition tradition/modernité.
Le tout donne un très beau (mélo)drame (sans fin tragique), résolument du côté des femmes (l'homme n'en sort pas gagnant).
Une dernière chose : le sujet de ce film est très proche de celui de Jenny (Carné, 1936) au point d'apparaître quasiment comme un remake inavoué (même si la conclusion est différente), avec changements dus à la transposition. Je n'ai rien trouvé qui confirme cette hypothèse, à part que le film de Carné semble avoir été diffusé au Japon.