Une femme sous influence par Strangeman57
Oh Gena! La Jack Nicholson féminine selon moi. Névrosée, alcoolique, bizarre, mélancolique, hystérique, folle; elle joue à la perfection les personnages qui me touchent le plus au cinéma. Il suffit durant le film, qu'elle disparaisse même pas 20 minutes qu'elle nous manque déjà. C'est sur son personnage que repose toute la tension de cette trilogie (viendra "Opening Nights" et "Love Streams", très bons mais en-dessous), le fil conducteur, scénario écrit autour d'elle. On attend avec impatience et délectation chacune de ses apparition, de ses réactions et elle finit par nous émouvoir.
Ah... je t'envie John de l'avoir épousé, quel pied ça doit être de vivre avec son actrice principale, rien que pour l'écriture d'un film. En même temps, seul John pouvait la filmer comme il la filmait, ses plans serrés, son montage social mais étrange, son rythme à tension excité. N'oublions pas Peter Falk, qui, même si le rôle de sa femme lui fait de l'ombre, livre ici une prestation aussi grande, voir plus, que Columbo, parfait en mari colérique mais attentionné. Je dirais que c'est un film sur la détresse, mais j'ai du mal à donner son thème exact. Chef d'oeuvre.
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