L'ennui, plusieurs fois
Deuxième rencontre avec la carrière parlante de Barnet après avoir découvert assez circonspect il y a des années le pourtant très apprécié Au bord de la mer bleue. Une fois, la nuit possède une...
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le 21 janv. 2018
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Un avion est abattu au-dessus d'une ville russe occupée par les Allemands. Une jeune orpheline cache l'équipage, tandis que la répression s'abat sur la ville. Réalisé en 1944, dans des conditions vraisemblablement très difficiles, le film est sans aucun doute une œuvre de propagande mais aussi presque un reportage pris sur le vif de la désolation qu'entraîne la guerre, dans un décor en ruines. Il est donc plus proche de Rossellini que des films anti-nazis tournés à Hollywood. Il règne hélas une certaine confusion dans le récit, dans le sens où tout le monde parle russe sans accent, y compris les soldats allemands, un officier étant d'ailleurs joué par Boris Barnet lui-même. Quant au personnage de la jeune fille, l'idée d'en faire une sainte patriote s'accompagne d'une grande niaiserie extatique dans la performance de l'actrice qui l'incarne. Tourné dans l'urgence, le film témoigne du savoir-faire de Barnet, notamment dans son sens de l'espace, mais le résultat final n'est pas à la hauteur. Symboliquement, il est sorti le 1er mai 1945 en Russie, une semaine avant la capitulation de l'Allemagne.
Créée
le 22 mai 2020
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