Michel trouve enfin un disque de jazz qu'il attend depuis toujours. Il ne lui reste plus qu'à l'écouter tranquillement chez lui, durant une petite heure, pas plus.
On ne peut pas dire que Christian Clavier fasse souvent autre chose que du Christian Clavier. D'ailleurs je n'ai aucun exemple de contre-emploi dans sa filmographie. Mais il faut aussi dire que pour faire du Christian Clavier, le mieux est que ça soit fait par Christian Clavier. Et dans ce film, c'est le cas.
Les situations s'enchainent à grande vitesse, avec la femme au bout du rouleau, la maîtresse au bout du rouleau, le fils au bout du rouleau, ... Les portes qui claquent, les canalisations qui claquent, je me demande même s'il n'y a pas eu une ou deux claques qui claquent. Bref, c'est vaudevillesque, c'est théâtral, c'est parisien. C'est chouette.
Quelques défauts à mes yeux; l'ouvrier portugais n'aurait-il pas pu être joué par un type avec un vrai accent portugais ? Pavel, joué par Stéphane De Groodt n'aurait-il pas pu être joué par un autre que Stéphane De Groodt ? Rien de personnel bien sûr, mais je ne sais pas, je crois bien que je n'aime pas trop sa gueule. C'est peut-être personnel au final.
Sans rien dévoiler, le moment avec Jean-Pierre Marielle est très émouvant. Du grand Jean-Pierre Marielle, encore et encore.
Tout ça pour dire que c'est sympa, ça se regarde facilement; c'est pas fou mais voilà.