Le film joue sur un hors-champ scénaristique. Il débute comme un teenmovie et cela presque pendant tout le film. En arrière plan on devine l'avancée de nazisme avec toutes les restrictions envers les Juifs. Mais, Irène va bien, comme l'indique le titre, et n'accorde pas plus d'inquiétude que ça quand il est question de porter l'étoile juive.
Pour tous vous dire je n'attendais rien de ce film qui m'avait l'aire inintéressant. Mais on s'attache dès les premières minutes à la protagoniste : on passe le film a sourire suite aux péripéties amoureuses d'Irène, à l'ambiance joyeuse avec ses amis : on reconnaît quelques anecdotes de notre vie d'adolescent.
De plus, les raisons de sa joie constante ne sont pas explicites, à nous de nous les imaginer. Personnellement j'y ai vu une forme de protection, pour retrouver le réconfort de la routine, de la vie normale.
Enfin tout ça pour nous mener à une fin...
Je ne peux pas vous en dire plus (ce qui en dit déjà long).
Sandrine Kiberlain explore la Seconde Guerre mondiale d'une façon originale mais pas moins touchante