Une nuit à New York par Joro Andrianasolo
Nick, bassiste (il est souvent bassiste dans ses films on dirait) d'un groupe où tous les zicos sont gay (littéralement) sauf lui, Norah, fille à papa un peu paumée de la vie. Tous deux dans des relations incertaines, l'un jouant la serpillière pour son ex, l'autre accrochée à quelqu'un par habitude. C'est prévisible, leurs chemins se croisent sur les traces d'un concert de rock etc.
Contemplatif, un peu cucul mais au fond pas plus que n'importe quelle comédie romantique moyenne. Le souci ici c'est que les deux personnages principaux éclipsent tous les autres qui ne servent que de décoration. Kat Dennings toujours adorable (même si je la trouve un peu vieille pour incarner une lycéenne): on croirait qu'elle a "ironie" dans son code génétique, et il semble que tous les scénaristes qu'elle croise lui accolent volontairement les rôles les plus sarcastiques. Cera, égal à lui-même.
Je ne le regarderais pas deux fois, mais c'étai loin d'être désagréable. Entre deux roucoulades avec une copine mélomane ça doit être mieux.