J'ai enfin fini la trilogie du Baztan avec Une offrande à la tempête qui termine donc l'histoire d'Amaia de la même manière qu'elle a commencé : sur du cinéma policier de bas étage adaptant un roman de gare à l'intrigue souvent très arrangeante pour notre protagoniste interprétée par la belle Maria Etura.
Alors je pourrais copier-coller mes critique du Gardien Invisible et de De chair et d'os tant il n'y a aucune différence d'un pur point de vue cinématographique : c'est visuellement bien foutu, le rythme est efficace ce qui fait que je ne me suis pas trop ennuyé malgré cette durée épique de 2h20, mais alors cette intrigue : OH... MY... GOD comme dirait Janice de Friends!! Malgré les efforts louables du réalisateur, que de facilités scénaristiques qui pullulent à l'écran et je ne sais pas si le film est fidèlement adapté du bouquin de Dolores Redondo ou s'il y a eu tout un tat de modifications, mais j'avais vraiment l'impression de voir un soap-opera façon Les Feux de l'amour ou Sunset Beach.
Cela tient du fait qu'il y avait tellement d'artificialité dans les différents rebondissements et dans leur exécution à l'écran que je n'y croyais tout simplement pas
A cette image, la mort de Jonan était un super coup d'épée dans l'eau. C'est pas compliqué, jusque là, il n'avait aucune personnalité, juste le collègue d'Amaia qui la suivait comme un toutou, et là, ils essayent de créer une fausse émotion... parce que oui, on s'en branle de sa mort tellement on le connait pas, limite, on en apprend plus après sa mort qu'avant
Tout ça, pour finir de la manière la plus cliché possible avec une fin vraiment pas inspirée qui ressemble à la fin de toutes les séries B absolument inspirées. D'ailleurs, dans les deux précédents opus, il y avait quelques séquences assez intenses qui faisaient vibrer le palpitant, dans ce dernier épisode, ce n'est même pas le cas.
Bref, un opus et une conclusion d'une trilogie pas fameuse du tout, logique étant donné les bases sur lesquelles Une offrandes à la temête se tenait!!