Le faux frère
Les deux reproches à adresser à Une ruelle sous le soleil concernent sa durée excessive (3 heures et trente minutes), pour un nombre de péripéties limitées, et la platitude d'une mise en scène dans...
le 22 avr. 2023
Les deux reproches à adresser à Une ruelle sous le soleil concernent sa durée excessive (3 heures et trente minutes), pour un nombre de péripéties limitées, et la platitude d'une mise en scène dans un mélodrame qui demandait davantage de baroque. Autrement dit, un Douglas Sirk aurait sans doute plié l'affaire, dans un style flamboyant, en 90 minutes chrono. Pourtant, le film a quelque chose de fascinant dans sa langueur et dans sa manière d'aborder des personnages qui tendent à masquer leur véritable caractère, à commencer par le faux frère (sa mère n'est pas celle qu'il croyait) qui souffre d'un vilain complexe d'infériorité qui le pousse à s'accuser de forfaits qu'il n'a pas commis. Au crédit du film, également, un humour assez délicat et les figures des deux mères, discrètes et humaines. Et au fond, 210 minutes, ce n'est pas si long si l'on décide, comme le cinéaste, de laisser du temps au temps.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cinéma japonais des années 50
Créée
le 22 avr. 2023
Critique lue 18 fois
D'autres avis sur Une ruelle sous le soleil
Les deux reproches à adresser à Une ruelle sous le soleil concernent sa durée excessive (3 heures et trente minutes), pour un nombre de péripéties limitées, et la platitude d'une mise en scène dans...
le 22 avr. 2023
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
80 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
74 j'aime
14