Vieillerie sans âme
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le 28 avr. 2018
L'ambition est louable ; parler de ce qui a poussé Arthur Rimbaud à cesser la poésie à dix-huit ans pour se consacrer à une vie de bohème qui l'emmènera en Afrique, où on parle aussi de sa relation tumultueuse avec Paul Verlaine.
Seulement, pour réussir un film, il faut le talent, et Nelo Risi, le frère de Dino, n'en a aucun ; il suffit de voir la tête énervée que fait sans arrêt Terrence Stamp, Rimbaud, qui semble s'être fait avoir, ou alors se marrer devant la teinture rousse de Jean-Claude Brialy, Verlaine.
Mais surtout, il manque du souffle à une histoire aussi incroyable ; s'arrêter d'écrire à dix-huit ans, et le film parle essentiellement des dix-neuf autres années qu'il reste à vivre à Rimbaud, mais c'est d'une telle platitude de mise en scène. Nelo Risi a essentiellement travaillé à la télévision et au documentaire, et j'ose dire que ça se voit. Et ça n'est pas l'audace de montrer les fesses de Terrence Stamp qui changeront l'affaire ; Une saison en enfer est un film raté.
Créée
le 3 nov. 2020
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