Ce film marque la naissance du cinéma. Ce n’est donc pas ce film que je note ici mais le cinéma en tant qu’art. C’est également le cinéma en tant qu’art dont je ferais la critique – ou plutôt l’analyse – ici.
Le cinéma s’adresse à trois de nos sens – au sens large – différents : notre vision, notre ouïe et notre intellect. Nous pouvons également le sens l’imagination, pour certains films. Il est le seul art à rendre possible une telle palette. De même que pour les idées, nous recherchons l’un ou l’autre de ces plaisirs dans les arts en général.
Nous recherchons dans le cinéma trois idées différentes :
- L’esthétique
- Le divertissement
- La pertinence du propos
Chacun de nous associe un coefficient inconscient à chacune de ces idées. Les trois idées en même temps, recherchant si possible le trois idées en même temps. L’agencement de ces coefficients est source de notre subjectivité. Celui qui aime le cinéma, qui se nomme appelle assez présomptueusement « cinéphile », recherche le plaisir de ces trois idées au cinéma (se distinguant du commun des mortels le plus souvent par la première) au contraire de la plupart qui recherchent souvent l’un des trois.
Le cinéma est un art génial de part sa capacité à s’adresser à tous nos sens en même temps. Il laisse certes peu de place à l’imagination ; le cinéma demande une certaine endurance également. Peut-être mais qu’importe, nous prenons du plaisir et vive le cinéma.