Un héritage malicieux fait de la belle Michèle Mercier une femme très riche...à condition que meure sous peu son époux Claude Rich. Pourquoi une telle clause? On n'en sait rien, c'est une convention dans une comédie farfelue qui, en définitive, n'a pas d'autre sujet.
L'artiste sculpteur que joue Claude Rich se retrouve, du fait de la cupidité criminelle de sa femme, une cible.
Le film de Michel Audiard est une farce, une farce qui assume probablement sa vacuité à en juger par la dérision dont l'auteur fait preuve dans sa réalisation. Ce n'est pas le meilleur film d'Audiard qui, par ailleurs, n'en a pas tourné de vraiment bons. Avec lui, la valeur de son cinéma dépend beaucoup de son inspiration dans les textes et de la faculté de certains interprètes à les dire.
Dans un décor très sixties, Michèle Mercier arbore des tenues sexy et excentriques, tandis que Claude Rich joue les victimes avec candeur; l'une et l'autre ne déméritent pas mais le scénario est vraiment trop léger et on finit par tourner en rond malgré le recours à une floppée de seconds rôles loufoques pas forcément amusants.
Il faut l'arrivée d'André Pousse, un spécialiste de la dialectique audiardienne, pour trouver quelque raison de sourire. C'est trop peu.