Un majestueux lever de soleil, débute ce film, comme une naissance.
Une magnifique adaptation mélodramatique.
Décembre 1918. L'Europe se relève de 4 ans de Guerre.
Un homme de retour du front souhaite devenir remplaçant de gardien de phare, Sur l'Île de Janus.
D'un regard deux personnes : Tom et Isabelle que tout oppose essayent de mieux se connaitre, mais l'homme est peu bavard, à cause de la souffrance endurée durant les 4 ans passés sur le front de la Première Guerre Mondiale.
L'homme refuse une première avance de la jeune femme en lui disant : "Il y a quelque chose qui tourne pas rond dans votre tête ...". Cette petite phrase va se ressentir à partir de la seconde moitié du film, où, la jeune femme après deux grossesses, met au monde deux bébés morts nés prématurés.
Se rendant compte qu'être tout seul sur son île, en tant que gardien de phare n'est pas si facile, après une liaison épistolaire, ils finissent par se marier, pour que Isabelle puisse le rejoindre.
De cette volonté d'avoir un enfant, cette jeune femme est prête à tout pour avoir un enfant. Et c'est ainsi que le drame arrive.
Une embarcation s'échoue sur leur île, seulement peu de temps après le décès de leur Second enfant mort-né prématuré. Dans cette embarcation, un bébé et un homme mort. Isabelle se sent tout de suite responsable de ce bébé, car elle se cache à elle même la vérité. Mais ce bébé a une vraie mère.
Tom accepte de cacher la vérité en effaçant toute trace de preuves.
Se mentir à soit même pour mieux mentir à autrui. Jusqu'à ce que Tom, découvre que ce bébé à une vraie mère, il tente de semer des indices pour rétablir la vérité. Tom est rongé par la culpabilité tendit que Isabelle se mure dans son mensonge pour éduquer au mieux ce bébé qui grandit parmi eux.
Comme toujours la vérité finit par éclater.
Deux familles doivent vivre avec ce lourd fardeau : l'amour d'un seul enfant de 4 ans.
Un coucher de soleil, en 1950, après le décès d'Isabelle, et la visite de Lucie-Grâce à Tom, clôt se film.
Très bon film dramatique, joué par des acteurs étant dans la peau leurs personnages.