Vindiousse, c’est étrange, inquiétant, cool parfois, de la vraie poésie de comptoir, avec de beaux décors et avec de jolis petits seins comme Jess Franco aiment les filmer et moi les regarder. C’est un film comme le bonhomme en a mis en boîte des centaines, à la conclusion fataliste, avec quelques bons éléments d’horreur, avec aussi des sales gueules mis en valeur par des zooms tellement minables que tu te marres bien. Il y a un peu d’érotisme parce qu’il y a une jeune fille qui adore dormir à poil, deux lesbiennes dont une qui fait vachement mal l'aveugle, des gens vraiment flippants qui ont tout le temps envie de baiser, des suceurs de sang et un magnifique gode qui apparaît là, pouf, comme un symbole. Je ne fume pas ces trucs qui font rigoler, alors j’ai pas trop déliré surtout que je l’ai vu dans une copie un peu faisandée qu’avait sorti Mad Movies il y a un paquet d’années maintenant, dans un format pas respecté et une VF quelque peu effroyable. J’habite Paris et j’ai une carte UGC-MK2 illimitée, un écran 55 pouces et un Home-cinéma qui pourrait faire tomber comme un château de cartes l’immeuble dans lequel je réside. Et je regarde des films dégueulasses.