United States of Love est reparti de la Berlinale 2016 avec le prix du meilleur scénario. Pas immérité pour cet entrelacement de 4 vies sentimentales de femmes dans une petite ville polonaise au lendemain de la chute du communisme. Entre Kieslowski et Seidl, le metteur en scène Tomasz Wasilewski décrit des existences pathétiques avec un acharnement qui devraient logiquement le reléguer au rang de misogyne primaire sauf que les hommes ne sont guère mieux traités dans ce film qui flirte avec le sordide dans un environnement d'une laideur bétonnée. Mais c'est bien la gent féminine qui est au premier plan et elle n'est pas épargnée par le regard sadique du réalisateur. En même temps il faut lui reconnaître un certain sens du cadre et une acuité visuelle et narrative de premier ordre. Quant à savoir quelle morale tirer des mésaventures de ses héroïnes, la question ne trouve pas de réponse satisfaisante.

Cinephile-doux
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Au fil(m) de 2017 ...

Créée

le 14 déc. 2016

Critique lue 530 fois

1 j'aime

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 530 fois

1

D'autres avis sur United States of Love

United States of Love
seb2046
6

Quand les âmes se réchauffent, la glace se brise...

UNITED STATES OF LOVE (11,8) (Tomasz Wasilewski, POL, 2017, 106min) : Rigoureux portrait croisé amer de 4 femmes post-communiste en Pologne, une mise en scène extrêmement cadrée et décadrée étouffant...

le 16 avr. 2017

1 j'aime

7

United States of Love
Cinephile-doux
6

Femmes sentimentales

United States of Love est reparti de la Berlinale 2016 avec le prix du meilleur scénario. Pas immérité pour cet entrelacement de 4 vies sentimentales de femmes dans une petite ville polonaise au...

le 14 déc. 2016

1 j'aime

United States of Love
KroleL
7

“Femme, Femme, Femme fais nous voir l’amour »

Histoires entrecroisées de 4 femmes, de leurs espoirs en Pologne à la suite de la du chute du mur. Des portraits d’espérance ou de désespérances diverses. Les corps comme les âmes sont mis à nu.

le 16 nov. 2016

1 j'aime

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

71 j'aime

13