Sex, drugs, money... et un bon réalisateur, ça vous dit ?
Quand il y a des paires de fesses, de la racaille couillue, des baggys bon marché, des problèmes de biftons, un Robert de Niro suintant l'expérience, un Forest Whitaker aussi barré que dans The Shield...
Ouais, quand il y a tout ça, j'ai tendance à fermer mon clapet et profiter.
Mais là, non, ce n'est pas possible. Ce bel écrin au bras armé ne cache jamais longtemps les grosses bourdes.
Il manque de la sueur, celle des personnages comme celle du spectateur, que j'étais, qui en a rien eu à carrer de l'avenir des personnages.
Même les meilleurs acteurs du monde n'y font rien, ils ne rattrapent pas ce film craignos... Il est craignos parce que les personnages le sont.
Un mauvais traitement, et une tripotée d'incohérences qui se ramènent toutes les deux secondes (façon d'parler !), donnant l'impression d'un récit sans queue ni tête.
Les clichés sur le racisme dans les rues, la morale sur le mot "negro" que fait un noir à un autre noir, le flic blambec qui joue le casse-couilles de service... Et 50 Cent, forcément puisqu'il tient le premier rôle. Je ne vais pas vous faire la blague comme quoi son jeu d'acteur vaut 50 centimes, ce serait trop facile... Zut, c'est fait.
Bon, après ce n'est pas totalement dégueulasse.
Je n'ai pas fermé les yeux, ni changé de chaîne. C'est regardable.
Regardable pour De Niro et Whitaker qui maintiennent la tête hors de l'eau.