Le premier long-métrage du cinéaste turc Emine Emel Balci décrit la course sans fin d'une jeune fille qui pourrait être une sœur de Rosetta. Jusqu'à en perdre haleine comme le dit justement son titre en anglais. Le même style naturaliste est à l’œuvre décrivant une sorte de soif d'amour de son héroïne, pour son père, qui lui fait faire tout et n'importe quoi pour attirer son attention. Le film n'est qu'une suite de désillusions pour ce personnage de guerrière qui s'époumone en vain. Les scènes s'enchaînent dans une continuité disloquée sans que l'on ressente énormément d'attirance pour Until i lose my breath, trop caractéristique d'un cinéma signifiant pas très agréable à regarder pour sa tonalité systématiquement dramatique et désespérée.

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le 27 avr. 2020

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