Urban Evil compile trois histoires d'horreur. L'une avec un chanteur vaudoo, l'autre avec une poupée vaudoo, la dernière avec une école construite sur un cimetière d'esclaves noirs. Ambiance vaudoo donc, bouh !
Et c'est chiant, hilarant, et chiant, dans cet ordre du visionnage. Le deuxième segment est à mourir de rire à cause du manque de moyens et du ridicule de cette poupée vaudoo. Pour le reste, cela ne mérite que quelques bâillements polis. Avec peu de moyens, certains réalisateurs de films d’horreur ont pourtant réussi à faire des miracles. Mais ici, le potentiel problème qu’on devine est le peu d'implications à tous les niveaux, et le résultat est à la hauteur du manque d’ambitions. Tout est au premier degré, et pourtant rien ne fait vraiment sérieux, au vu de l’absence d’acteurs dignes de ce nom ou de la pauvreté des décors. Les segments n’arrivent jamais à provoquer le moindre effroi, tout au plus quelques longs soupirs de désespoir.
Ces trois histoires sont des longs-métrages remontés pour durer 20-25 minutes. J'avais bien remarqué que certains passages étaient un peu rapides, et que des éléments se passaient hors-champs. Pendant le visionnage, ce n’est guère dérangeant, l’amateur de films d’horreur est habitué aux montages étranges. Cela aurait pu être des épisodes TV. La réalisation fait très « TV cheap » donc c’était une hypothèse possible. Mais non. Il y a des films de près d'1 heure 30 qui développent ces versions condensées. Quand je vois la nullité de ces histoires, je me dis que je n’ai pas encore creusé le fonds. Peut-être qu’un jour je me pencherais sur ces films.
Pour expliquer cette curiosité malsaine, ce ne peut être qu'un envoutement vaudoo.