Urban Justice par Incertitudes
Il était une fois Steven Seagal dans les quartiers chauds de Los Angeles. Un jour, il apprend la mort de son fils, un policier sans histoire qui faisait correctement son boulot. Il ne semble pas plus atteint que ça mais chez Seagal l'émotion doit être intérieure. Il partira dans une croisade vengeresse, louera une chambre minable à côté d'une épicerie et fera ami-ami avec la proprio des lieux. Quand je dis croisade vengeresse, c'est que Seagal va descendre méthodiquement toutes les racailles du coin.
Des racailles qui :
- ne peuvent s'exprimer sans sortir une injure à chaque fin de phrase.
- dealent de la drogue.
- écoutent du rap toute la journée.
On cite même régulièrement Scarface. Caricature, vous me dites ? En plus leur chef, est-ce voulu ou pas ?, est un clone de Wesley Snipes. Quant à Danny Trejo, que l'on annonce à coté de Seagal au générique, il n'a, en vérité, droit qu'une seule scène. Bon, c'est quand même une rencontre avant Machete.
A part ça, je crois que tout est dit. On ne croit pas à cette histoire de père, qui n'est d'ailleurs ni flic, ni ancien Marine, mais qui pourtant manie les armes comme si c'en était un, affronter toute la pègre locale là où n'importe qui aurait pris une balle entre les deux yeux au bout de 5 minutes. En plus, il est armé jusqu'aux dents mais pareil, on ne sait pas d'où peuvent sortir toutes ces armes. Bref, ne cherchons pas à comprendre. Si vous cherchez un film d'action décérébré, qui fait plutôt penser à un téléfilm de deuxième partie de soirée, pourquoi ne pas tenter le coup. A condition de ne pas être allergique aux clichés et aux grosses ficelles du scénario.