Compliqué de passer après Attack Force et surtout Flight of Fury dans la filmographie d’un Steven Seagal qui devient de pire en pire, film après film. Mais Urban Justice était réalisé par Don E. FauntLeRoy.
Directeur photo de quelques grands films, Don E. FauntLeRoy est aussi le réalisateur de Today You Die et de Mercenary For Justice, deux des moins mauvais DTV avec Steven Seagal. On pouvait donc avoir confiance en ce Urban Justice, qui semblait retourner à l’époque où l’aikidoka se retrouvait en train d’enquêter dans des milieux urbains qui lui étaient hostiles, pas un de ces films boursouflés avec des CGI scandaleux et des intrigues incompréhensibles. Clairement, Urban Justice commence comme cela, avec des personnages débiles mais simples, une histoire de vengeance, Seagal qui nous refait son numéro de charme et de charisme aussi ringard qu’hilarant… Pendant 30 minutes, on pourrait croire à Eddie Griffin en patron d’un gang opposé à un autre gang tenu par Danny Trejo, par exemple. Mais passé cette jolie ouverture, on s’ennuie ferme et plus rien ne se passe hormis quelques bourre-pifs filmés n’importe comment. On attend donc patiemment un Big Showdown qui n’arrive absolument pas, ou alors de manière si décevante qu’il est facile de l’oublier une fois le générique de fin commencé.
Urban Justice est donc un nouvel item dans la liste du Hall of Shame de Steven Seagal. Mais pire que certains comme Submerged dont on n’attendait rien, Urban Justice est décevant…