Gossip girl
Un film précédé d'une mauvaise réputation (essayez de le placer dans une conversation, vous verrez : "ah moui, c'est pas terrible"), qui du coup m'a mise en position d'apprécier ses bons...
Par
le 6 août 2011
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Perroquet : Accord du paternel ou quand Cukor nous fait le coup hongrois !
(Hongrois qu'il va se marier et (...)
Le mariage de la carpe et du lapin !
Elle, est séduite par ce type sans fortune, genre grand, beau, aventurier, jouisseur, bref BCBG bien propre sur lui... Lui ? Quand il va la revoir chez ses parents, il découvre qu'elle est richissime, qu'elle a une armée de domestiques, et que son père est dubitatif quand à leur union prochaine ! De plus, on lui trace un chemin d'homme d'affaire friqué qui ne l'enchante guère...
Cerise sur le gâteau : la donzelle nubile a une sœur un peu "olé -olé " pour laquelle le prince charmant devrait quant à elle être plus cigale que fourmi....
Pour 1938, ce film a dû être séduisant : les histoires de mariages et de réussite sociale étaient à cette époque "tendance" et on eut interné dans un asile quiconque eut alors parlé de PACS...
"O tempora, o morès"
L'histoire est cousue de fil blanc, mais Doris est-elle vierge ? On devine la fin comme on voir le nez au milieu de la figure et toute ceci est bel et bien suranné... Cette romance genre bibliothèque rose ne vaut que pour son marivaudage et l'interprétation du couple Grant-Hepburn... C'est d'ailleurs la curiosité de voir l'acteur dans un rôle si ancien qui m'avait poussé à voir ce film ! Il avait alors 34 ans... Quelle différence de style par rapport à "La mort aux trousses " Grant était d'ailleurs le comédien préféré d'Hitchcock...
Ca cabotine à outrance dans ce récit de Donald Ogden Stewart et Sidney Buchman, d'après une pièce de Philip Barry... Je me disais bien que cette aventure sentait le renfermé en plus de la naphtaline...
Une production parmi d'autres de Georges Cukor (1899-1983) assez cocasse car elle évoque ici les joies du mariage alors que le réalisateur était pédé... D'ascendance hongroise, c'est son vingtième film des cinquante-six qu'il aura mis en scène de 1930 à 1981... "Une étoile est née", "My Fair Lady", c'est lui aussi !
Pas besoin de sédatifs, ce film n'est pas fastidieux mais fait plus musée Grévin que Folies Bergères...
Arte le 05.02.2024-
Créée
le 7 févr. 2024
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