Un film sponsorisé par l'Office du tourisme de Venise
A plusieurs égards, ce film représente la fin de la première carrière de David Lean, avant ses superproductions que l'on connait. Ici, on garde un ton plus intimiste dans l'histoire, qui se laisse agréablement conter ; une américaine célibataire part en voyage à Venise pour tenter d'y trouver le grand amour en la personne d'un bel Italien.
Et ça se laisse suivre avec un certain plaisir pépère, où la grande Katharine Hepburn (presque 50 ans au moment du tournage) y brille de ses derniers feux sensuels. D'ailleurs, à l'image de Hitchcock, Lean s'muse à jouer de la censure avec une scène lourde de sens : lors de la fameuse scène de baisers, on a droit à des feux d'artifices, certaines filant droits comme... une éjaculation, ou une explosion orgasmique !
Et c'est au fond une très chouette carte postale de Venise, magnifiquement photographiée, dans lequel l'amour permet d'éclore, que l'on soit jeune ou pas.