Oui, je sais, le titre est un peu facile...
Alors. C'est l'histoire de Marin, qui ne veut pas que la petite Dory s'éloigne de leur habitat et ne dépasse surtout pas la barrière de corail. Mais l'appel du large est le plus fort, et... Ah non, c'est pas Marin, et c'est pas la petite Dory. C'est le papa de Vaiana qui surprotège sa fille (encore un, décidément, les pères sont d'un lourdingue avec leurs enfants), Vaiana, attirée par le large. Au moins, la mère ne meurt pas :) Qu'est-ce qu'ils ont tous à psychoter avec cette barrière de corail?
Alors le début est très chou, la petite Vaiana bébé renvoie au début du monde de Dory (on ne change pas une équipe qui gagne), l'histoire prend son temps pour poser ses jalons, peut-être un peu trop d'ailleurs. L'humour est jusque là servi par un coq débile et il faudra attendre l'arrivée de Maui pour redonner un peu de peps à l'ensemble. Que ce soit ses remarques vers ses tatouages animés ou ses réactions face aux différentes situations, Maui fait le show.
L'héroïne est solide et a du caractère, tout comme ses homologues de la Reine des Neiges, Raiponce ou Rebelle, et est loin des potiches d'antan. Ici, pas de prince charmant ou même de recherche d'amour et ça fait franchement du bien (enfin si, un peu, Maui cherche l'amour et la reconnaissance des hommes quand même, mais pas d'Amour avec un grand A quoi vous m'avez compris).
On passe sur les chansons plombantes et oubliables (celle du crabe notamment) et on ne retiendra que la chanson du début, assez entrainante et la présentation de Maui. Sinon, elles n'apportent pas grand chose. Et je ne pense pas qu'elles supplanteront Libérée, délivrée (l'avenir nous le dira sûrement).
Le scénario est assez classique, même très classique, nous avons là une quête initiatique, et le dénouement est cousu de fil blanc. Globalement, il n'y a aucune surprise dans ce long-métrage.
Malgré cela, je mets une bonne note à ce Disney, principalement pour son héroïne.
Visuellement, c'est très joli, les décors sont colorés, l'eau est bien animée. C'est très dépaysant.
A noter que le principe de la déesse qui forme la terre se rapproche beaucoup du court-métrage Lava Lava. Probablement que les légendes polynésiennes s'appuient sur ce principe, je n'ai pas vérifié.
Pensez également à rester jusque la fin du générique.