Tout d'abord j'apprécie beaucoup l'affiche du film. Cette affiche de personnages dessinés me rappelle celle d'un film de Woody Allen : "Melinda Melinda". Il est marrant de noter que le titre des deux films est formé d'un prénom doublé.
Valentin Valentin. C'est l’histoire d'un bout de rue. D'un immeuble et de deux pavillons mitoyens composés d'étonnants personnages servis par de formidables interprètes.
Tous ces personnages se démènent auteur de Valentin. Il y a deux Valentin : celui que la moitié des gens aiment et celui que la moitié des gens détestent. Nous vivons avec lui les derniers jours de son existence.
Le film est composé d'une étonnante galerie de personnages :
- La maîtresse de Valentin : Claudia, interprétée par Marie Gillain. Dire que "Mon père ce héros" est sorti depuis 25 ans...
- Le mari trompé plutôt sarcastique. Un rôle similaire à celui de Louis-Do de Lencquesaing dans « Polisse ».
- La mère de Valentin, Arielle Dombasle, qui joue toujours le même rôle de BCBG.
- Les 3 étudiantes colocataires : la touchante Élodie, folle amoureuse de Valentin, la fille de Josiane Balasko. La fille du scénariste et la fille de la productrice (une artiste peintre/chanteuse).
- Une psy farfelue et son chien Henri IV, d'après le générique son interprète est nommé Pacha, c'est commode pour un chien. Je suppose que s'il avait été un chat on l'aurait appelé Pachien. La psy fréquente son voisin, un professeur de musique et clarinettiste joué par Christian Morin (qui d'autre aurait pu jouer un clarinettiste ?...)
- Jade une petite veille un peu folle et un petit peu légèrement alcoolique. Géraldine Chaplin est magistrale ! Sa passion pour l'alcool rappelle sa mère et sa vocation à faire rire et émouvoir sans prononcer un mot rappelle aussi quelqu'un... mais j'sais plus qui...
- Le couple de gardiens/jardinier/femme de ménage. Nous avons de la pitié pour le pédophile/amoureux de jambes joué par François Morel.
- De mystérieux asiatiques. Un voisin d'en face ancien militaire un peu bizarre...
Voilà voilà. Tout ceci pour une bizarrerie cinématographie, à la fois théâtrale policière et pérecquoise, très agréable à regarder.