Le grand écart entre whodunit et comédie frivole... Réussi ?
(...) Peut être est-ce le vrai problème du film : Pascal Thomas semble vouloir contenter tout le monde, en réunissant dans Valentin Valentin la légèreté libre et géniale qui fit le charme du Grand Appartement, et ces ingrédients de Whodunit fun et bourgeois « à la » Agatha Christie, qu’il exploita dans la trilogie du crime avec Dussolier/Frot et L’Heure Zéro…
Cette première scène (le cadavre du fameux Valentin est vu du regard d’une fillette) est comme un avertissement, dont il faut absolument tenir compte : Pascal Thomas oppose ainsi d’emblée une certaine naïveté, innocence, à une certaine « mise-en-scène du drame ». Exactement l’ambivalence de son film, et par extension la dualité de sa filmographie.
Le changement subit d’atmosphère peut nuire à l’appréciation globale du film. Opposer la légèreté à la gravité peut fonctionner, mais on préfèrera l’équilibre et le dosage précis entre drame et comédie d’un bon Coen, au clivage marqué par une transition poussive et hors-sujet du Valentin Valentin de Pascal Thomas (...)
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