Depuis l'énorme buzz cannois en mai 2008 jusqu'aux Golden Globe et César du meilleur film étranger, tout a été dit et écrit sur Valse avec Bachir d'Ari Folman...
Et à priori, que du bien... et pour cause !
Il ne serait donc pas très intéressant de parler de l'inédit et incroyable parti-pris de l'animation pour traiter cette autobiographie aux faux airs de documentaire autour d'un sujet aussi sensible que la guerre au Liban et des divers facteurs et combats qui ont mené aux massacres de Sabra et Chatila...
Il serait vain de s'éblouir encore une fois devant cette bouleversante réflexion existentielle sur la mémoire, la perte de celle ci, la nécessité individuelles autant que collective de se souvenir, l'horreur, le traumatisme et le refoulement de la guerre et de la culpabilité qu'elle engendre.
Il ne serait pas plus utile de s'étendre sur les éblouissantes beautés formelles du film et sur l'incontestable réussite artistique de ce projet totalement unique et ovniesque.
Il ne serait pas non plus d'un grand interêt de s'extasier une fois de plus sur la puissance émotionnelle du film et sur le fameux choc tellurique auquel il soumet chaque spectateur notamment dans son final coup de poing...
Trop de dithyrambes pourraient tuer l'éloge...
Juste besoin de rappeler que le film sort enfin en DVD dans une édition au packaging plus que soigné - façon bande dessinée - blindée de bonus tous plus pertinents et passionnants les uns que les autres (franchement pas si courant...) et que c'est l'occasion rêvée pour ceux qui, comme moi, ne l'avaient pas encore vu de se faire cette indispensable séance de rattrapage.
Pour les autres - forcément fans du film - il est enfin possible d'ajouter cette incontournable pièce maitresse à leur vidéothèque.
A voir et à revoir, donc