Valse avec Bachir par louisa
Sans l'animation, le film n'aurait été qu'un documentaire de plus sur une guerre et les symptômes post-traumatiques qu'elle a laissé sur les soldats.
Le dessin permet de passer avec fluidité du récit des souvenirs racontés par les différents témoins au rêve, voire au fantasme, imaginé par ces combattants adolescents pour éviter de se poser les vraies questions sur les raisons de leur implication dans le conflit.
Et c'est à l'image du film, peu d'explications historiques ou géopolitiques, des bribes de faits illustrant simplement la difficulté d'un homme à s'approprier son passé et, avec lui, celui de toute une génération.