Vampire Academy, ou le sadisme option lourde.
Un jour on m'a dit "Bordel de merde Cassy, je ne te laisse plus jamais choisir le film." Ce jour là, j'avais embarqué de force mon amie pour aller voir "Cloud Atlas" dans mon salon, avec un chocolat chaud, un peignoir chacune et des chaussettes triple épaisseur.
À la toute fin, elle m'a dit "Ma vengeance sera terrible."
J'ai rigolé, doucement. Puis Vampire Academy est arrivé.
Au début j'ai cru à une blague. Mais en fait non. Sa vengeance était bien là, en ce beau matin. Pourtant la journée commençait si bien...
Pour résumer, sans spoiler sait on jamais, c'est l'histoire d'une greluche à moitié vampire pas sûre d'elle qui flashe sur le bogoss de l'université des vampires.
Une école de vampires et un clin d'oeil rapide à Harry Potter, qui préférera se planter la baguette dans le dit oeil. Après tout il y a une école de sorciers, pourquoi pas les vampires ? Ensuite on fera les sirènes. Puis une école des imbéciles heureux, mais on me signale que ça existe déjà sous un autre nom.
À ce qui paraît, une adaptation d'un livre cultissime chez les adolescentes. Faute d'en être une, je n'en ai jamais entendu parler avant cela, mais passons.
La comparaison avec Twilight se pointe obligatoirement. Entre les vampires à paillettes et les vampires débiles, mon coeur balance, mon estomac également.
Un scénario aussi plat que le soutien-gorge des fillettes en mal d'amour à qui ce film est destiné.
Des blagues tellement nulles qu'un rire se dessinera sur vos lèvres, fade et amer.
Une garce de service bien plus agréable à vivre que la névrosée héroïne.
Bref. Que dire, à part que c'est mauvais ? Je ne pensais pas voir pire que Twilight. Mais si. Les vampires, les vrais, sont définitivement enterrés.
(Ma première critique. L. Sache que ma vengeance sera terrible elle aussi.)