Inspiré du roman, coécrit et réalisé par Franco en numérique sphérique intermédiaire avec un budget minuscule, c'est un succès dédié vidéo. L'héritière de Dracula commence par un couple assistant au spectacle d'un cabaret qui hypnotise la femme, dans une ambiance psychédélique pour enclencher l'intrigue. La dimension surnaturelle se dévoile à travers les rêves du personnage, lançant le récit sur deux femmes dans des événements étranges avec un esthétisme visuel original et particulier. Le rythme dynamique avec une atmosphère mystérieuse fait ressortir la violence qui regroupe les personnages en dévoilant la légende, dans un style de série B.
La vision moderne dans la mise en scène de l'histoire développe l'érotisme qui unit les deux femmes dans le sang, en poursuivant l'aventure avec une fuite en avant inexorable. Les éléments classiques se réfugient dans l'internement, qui ramène le spécialiste pour guérir un traumatisme hallucinatoire du personnage. La vie reprend dans le fantasme à travers une boucle interminable qui libère les révélations avec de longs effets médiocres. La créature attire le personnage dans une spirale charnelle qui consume l'histoire en répandant le maléfice dans l'occultisme.
L'affrontement déclenche la violence dans un délire vulgaire à la limite du ridicule, en refermant les issues qui basculent dans l'horreur. La boucle sur le début provoque le combat, lors d'un long dénouement impitoyable, pour cette œuvre d'avant-garde, qui propose une vision féminine sur l'histoire du mythe, en flirtant avec l'aspect d'un mauvais téléfilm. Le mélange d'horreur et d'érotisme échoue, donnant l'impression d'un film d'exploitation de série B sans profondeur ni suspense. Les séquences érotiques, au lieu d'enrichir l'intrigue, semblent isolées de l'histoire principale, ce qui rend le film plus vulgaire que sensuel.
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