Après une série de court-métrages généralement autour du thème de l'adolescence, Hélier Cisterne réalise ici son premier long métrage. Evidement, l'adolescence sera de nouveau le centre de son film. Auquel il adjoint le monde des graffeurs qu'il avait déjà un peu approché dans son dernier court-métrage. L'ennui de ce film est qu'il vacille trop entre film d'auteur français avec ce portrait d'adolescent paumé et le film à suspens à la recherche du graffeur dénommé Vandal. En somme deux scénarios dans un seul film; et pas beaucoup de connections entre les deux. L'énigme du personnage de Vandal semble être là comme un patch au dessus de ce portrait social pour donner un minimum d'accroche au film, qui aurait été sans celle-ci un film d'auteur bien chiant...
Si le casting bénéficie d'une belle brochette de guest stars (Ramzy, Jean-Marc Barr, Marina Fois, Corinne Masiero), le film n'est pas une réussite visuelle. Lumières peu maitrisés, décors sans intérêt et surtout, surtout des cadrages bien trop serrés étouffant le film qui manque d'ampleur et le fait trop ressembler à un téléfilm.