La Banalité de l'Amour dans les Dangers d'une Existence de Privilèges.

Résumé : David a hérité d'un magazine avec la majorité, mais les actionnaires le jugent irresponsable et veulent le voir partir. Il entretient plusieurs relations, une avec Julie qu'il voit régulièrement, et une romance avec Julia. Lors d'un accident avec Julie, David se retrouve gravement blessé au visage et est soupçonné de meurtre, alors qu'il se demande si sa vie n'a pas basculé dans l'irréel.

Histoire : Le réalisateur reprend l'équipe de son film précédent pour rejoindre la famille des films d'art et de réflexion. C'est en voyant le film espagnol Ouvre les yeux, qu'il est inspiré et qu'il va faire le casting rapidement. Le film utilise une dynamique unique dans un esprit de film musical, bien que le tournage se déroule en extérieur en bloquant Times square pendant toute une matinée. Chaque plan est dessiné pour gagner du temps en suivant les dessins lors du tournage, car le film est si important que même Spielberg assiste au tournage et jouera un petit rôle. Dans les écoles de cinéma, il est primordial d'être aussi clair que possible, mais cela ne s'applique pas au film qui incite à la réflexion entre rêve et réalité. Ce n'est pas un film simple à comprendre, mais son rythme permet de se laisser emporter par l'histoire, alors que l'actrice obtient le rôle grâce à l'original. Le film tente une lecture sans limites, alors que Kurt Russell accepte le rôle sans lire le scénario, et Tom Cruise dira c'est mon meilleur film. Réalisé avec un budget de 70m$, il rapporte 376m$ et remporte le prix du meilleur acteur aux Saturn awards et sera nominé aux Oscars pour la meilleure chanson.

Équipe : Production, réécriture et réalisation de Cameron Crowe connu pour Presque célèbre, Jerry maguire. Production de Tom Cruise, connu pour Mission impossible, Top gun maverick et Paula Wagner connu pour La guerre des mondes, Le dernier samouraï. La musique de Nancy Wilson connue pour Presque célèbre. Les effets de Knb et Gary d'Amico connu pour Fusion. Côté casting, grosse affiche, Tom Cruise, Pénélope Cruz, Cameron Diaz, Kurt Russell, Tilda Swinton, Michael Shannon.

Avis : On plonge dans la vie tragique d'un personnage aux multiples facettes, avec un style proche du mélodrame. L'aventure romanesque, aux images éclatantes, dévoile la splendeur visuelle d'une grande peinture, avec de nombreux personnages. Pourtant, l'aventure se réduit au minimum en poussant trop loin, un concept sans intérêt, qui propose une technique sans finesse dans un ensemble nébuleux.

Critique : Le logo Paramount démarre une succession d'images brutales qui font apparaître le personnage au début de sa journée, dans une ambiance mystérieuse. Les éléments bouclent pour lancer l'intrigue sur la vie du personnage à la tête d'une grande entreprise. Les mécanismes s'emballent en alternant avec une autre histoire sur l'examen du personnage inculpé dans une affaire d'homicide. Les explications remontent le temps lentement en ramenant au début de l'aventure avec de belles performances d'acteurs. Les relations évoluent dans l'univers des affaires, avec de longues séances de dialogues planants. La rencontre continue au fond d'une cellule, en face d'un psychiatre qui gère une affaire d'homicide, en avançant dans le temps.

L'atmosphère convenue et peu intéressante génère un suspense qui assure le spectacle avec une confrontation amoureuse en plongeant le personnage dans l'horreur. Le temps et les éléments se chevauchent pour composer un labyrinthe complexe qui repart dans la situation incroyable. Les douleurs du temps se nourrissent de l'atroce drame pour accélérer la source du problème. Les changements du personnage transforment l’ambiance pour revenir aux mêmes problématiques qui amplifient le drame. L'atroce tragédie poursuit le cauchemar en faisant progresser l'affaire, ce qui referme la situation. Les traumatismes diminuent avec la nouvelle romance invraisemblable qui gravite entre réel et irréel, sans réussir à captiver.

La longue trajectoire mélange les univers dans de courtes boucles qui aboutissent à une vision fantastique de la science-fiction. Les idées entre rêves et cauchemars prennent la forme d'une dimension parallèle proche de la folie, pour revenir au dernier moment de l'aventure. Les principes complexes et limpides produisent des effets qui peinent à convaincre, avec des explications éphémères. La longue fuite tombe dans une dimension qui referme l'intrigue pour se rapprocher du dénouement avec un final spectaculaire, dans un film qui souffre d'un sujet complexe en se contentant de suivre l'aventure. Les acteurs imposants se perdent dans les mailles du récit avec une technique inégale. Les sujets explosent dans une fresque, avec des mécanismes sans audace qui compliquent les événements sans raison.

> https://youtu.be/OohNzGZaj-Y?si=7xMKnz7hvxtLfPmP

CritiqueOne2

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