Kamoulox : une Série Z, de la Sci-Fi, une planète Clitoris et des drag queens.

L’équipage de l’USS Intercourse (Intercourse = relation sexuelle en VF) est sommé de se rendre sur la planète Clitoris pour aider l’Impératrice Nueva Gabor qui s’est fait voler ses bijoux en “Girlinium”. Clitoris est une planète 100% féminine, alors pour mener à bien leur mission, les membres de l’équipage vont devoir changer de sexe et se faire passer pour des showgirls terriennes…

Production Troma oblige, il était difficile de faire son innocent et dire que l’on ne savait pas ce que l’on s’apprêtait à voir, à savoir une production cheap et jouée avec les pieds. Sauf qu’ici, le film atteint un level en termes de WFT kitch que l’on peine à croire ce que l’on est en train de subir (oui, le terme est bien choisi, car l’ensemble s’avère tellement mauvais que visionner le film dans son entièreté relève plus du supplice et du masochisme qu’autre chose).

Il a fallu près d’une décennie (8 ans pour être précis) pour achever le tournage de ce film haut en couleurs (réalisé dans un appartement), parsemé de costumes dignes d’une kermesse et des décors en carton-pâte qui ne tiennent qu’à un fil (la reconstitution WTF de la mini-ville à l’aide de banals flacons de parfums). Pas l’ombre d’un budget (on jurerait voir une oeuvre de Sci-Fi des 30’s ou 40’s, notamment à travers cette loufoque séquences aériennes avec des ovni digne d’un manège pour enfants), c’est profondément mauvais et hélas pour nous, jamais drôle. Une oeuvre que n’aurait pas renié Ed Wood ou Roger Corman et qui a la particularité d’avoir un casting (à 99%) composé de drag queens (d’ailleurs, le film a été coécrit et interprété par Doris Fish, une figure importante de la communauté drag de San Francisco).

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