Farce drôlatique et morbide sur le milieu artificiel, venimeux, cruel, menteur et creux des marchands d'art, des critiques condescendants et des pseudos artistes dont certains vivent à leurs crochets. Irruption d'un artiste mort dont la malfaisance géniale, qui s'est infiltré dans ses œuvres multiples, va provoquer un sain nettoyage, une épuration dans le sang et les hallucinations.
Le casting est appréciable, Jake Gyllenhaal est parfait dans son rôle de critique qui devient frénétique, Tony Collette peroxydée et son alter égo René Russo glaciale et dramatique, et Zawe Ashton est antipathique à souhait.
Les décors sont magnifiques, les effets spéciaux sont simples mais réussis, la tension, mouvante, monte inexorablement et l'on se surprend à surveiller les murs, à voir les œuvres et les sculptures autrement...
Ben ouais, c'est Netflix, ce qui équivaut à un répulsif pour certains. Tant pis pour eux. J'ai passé un bon moment !