Veneciafrenia (2022)

Veneciafrenia est le premier long métrage d'une série filmographique espagnole d’horreur et de suspense baptisée The Fear Collection, Álex de la Iglesia est co-producteur et réalisateur sur cet ouvrage qui sera suivi par Venus (Jaume Balagueró, 2022).

Le film est par ailleurs une critique sociétale plus ou moins adroite sur les méfaits du tourisme de masse et sur une jeunesse insouciante et assistée technologiquement ...

Il n'est de fait pas évident pour chacun de s'identifier à ce groupe d'idiots, smartphones en main, en visite à Venise, d'autant que les dialogues ne sont pas de très bonne facture ...

De leur côté la photographie, les décors et les costumes sont réellement séduisants et participent pleinement à l'immersion, les intérieurs tout particulièrement.

Quelques clins d'œil sont fait aux films de genre, italiens et espagnols.

Une touche supplémentaire d'humour noir aurait été bienvenue.

L'interprétation est correcte, certains rôles ne manquent pas de charisme, le méchant est exagérément sinistre, avec succès.

La bande-son convient bien à l'atmosphère.

Sans fulgurances cette histoire parvient tout de même à provoquer une attente et un peu d'angoisse.

La conclusion est sans grand relief, très possiblement voulue ainsi.

Le metteur en scène, sans réussir un coup d'éclat comme avec son percutant Las brujas de Zugarramurdi parvient tout de même à intéresser, et convaincra très probablement les amateurs du genre.

Du soleil et des nanas ...