Une belle merde
C'était une sacrée belle merde. Je le regarderai sans doute la prochaine fois que je serai constipé.
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le 23 oct. 2021
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Bon, je n'avais pas aimé le premier, mais comme je ne suis pas très malin et surtout parce qu'Andy Serkis a été nommé au poste de réalisateur et qu'il s'y connait particulièrement bien dualité et schizophrénie, je me suis dit que j'allais laisser le bénéfice du doute à Venom : Let There Be Carnage, doute qui s'est littéralement envolé dès la première bande-annonce mais rappelez-vous que je ne suis pas très malin, donc direction la salle la plus proche pour assouvir ma curiosité morbide et je crois que c'était encore pire que ce que je craignais.
En toute franchise, je ne vois aucun problème à s'autoriser quelques infidélités au personnage par rapport aux précédentes itérations et souligne souvent l'importance de l'adapter au propos du film (ce qu'on a pu voir notamment avec Batman, très différent selon les réalisateurs), mais l'angle choisi pour Venom et Eddie Brock est complètement ridicule, principalement à cause d'enjeux totalement insignifiants dans leur relation qui tient davantage de Drôle de couple que de Gollum et Smeagol, tout est dédramatisé à l'extrême et les différents rebondissements m'ont plus fait bâiller qu'autre chose,
leur séparation est d'un ennui dans le fond
avec une caractérisation des plus sommaires, ce qui également le cas de Cletus Kasady et Carnage, là encore une fois, on frise le pathétique le plus total dans l'exécution du personnage à l'écran et - c'est triste à dire - mais ce sont les mieux développés (j'imagine l'ennui qu'ont du ressentir Michelle Williams, Stephen Graham et encore plus Naomie Harris).
Et comme le film est extrêmement court, tout est rushé à l'extrême, à aucun moment tu vois Andy Serkis capable de poser une ambiance, de poser un moment pour iconiser ce combat de titans qui s'avère encore une fois une grande déception (je dois attendre la confrontation Venom-Carnage-Spider Man depuis la série animée de 1994). Je parlais un peu plus haut d'enjeux insignifiants dans la relation entre Eddie et Venom, mais le fait est que le film dans son ensemble est insignifiant, que ça fait deux fois qu'on nous donne des films qui n'ont rien à dire à part "Ce serait quand même beaucoup plus cool qu'il y ai Spider-Man". Ce qui va fatalement arriver. Mais quand je lis qu'Andy Serkis veut nous faire encore un film sans Spidey avant ça, un film qui n'aura rien de plus à dire, je me dis quand même que je commence à en avoi ras le cul de voir des épisodes fillers de série TV sur grand écran. Ce qu'est Let There Be Carnage.
Bref, Venom 2 continue sur la médiocre lancée de son prédécesseur, de l'humour lourdingue, un Tom Hardy à côté de la plaque, un Woody Harrelson en roue libre pour un film qui n'arrive même pas à donner le minimum niveau divertissement (et une interdiction aux moins de 12 ans pas du tout justifiée)!!
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Créée
le 5 déc. 2021
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