Avant de quitter le monde du cinéma comme réalisateur, il y a un peu plus de 10 ans, Jacques Dorfmann aura laissé à la postérité l'étron suprême, la bouse cosmique ultime, le nanar des nanars absolu.
Que peut bien valoir à « Vercingetorix », puisque c'est de lui dont on parle ici, ce titre honorifique définitif ? Qu'est-ce qui peut bien placer cette... œuvre si loin au dessus des autres ? Quels sont les éléments qui me permettent d'estimer avec aplomb que cette « chose » atteint le nullissime stratosphérique, le degré zéro intemporel de ce que peut capter un objectif de camera ?
En fait, ce long-métrage (techniquement, on peut appeler ça ainsi) devrait être montré à tout-un-chacun, à un moment de sa vie, une fois.
C'est peut-être le seul catalogue général de tout ce qui peut être raté dans une œuvre de fiction. Chaque scène est catastrophique MAIS JAMAIS POUR LA MÊME RAISON. Et c'est ce qui le rend unique.
Une fois c'est le jeu d'acteur (Christopher Lambert ladies and gentlemen !). Une fois c'est le montage. Une fois c'est le dialogue. Une fois c'est la musique (voyons...ah non, c'est pas Eric Serra). Une fois c'est le faux raccord. Une fois c'est l'effet visuel. Une fois c'est la chorégraphie de la scène de bataille. Une fois c'est l'anachronisme. Une fois ce sont les costumes. A chaque fois, ce sont les coiffures. La liste est sans fin.
Vertigineux.