Bordel, ça faisait longtemps que j’attendais ça. Il faut dire que l’année 2023 pour le cinéma français avait laissé certains gros signes de volonté de renouvellement avec des pépites (Les Rascals, Le Vourdalak, Vincent doit mourir, etc.…) et Vermines la termine en apothéose.
Il faut dire que les récents films de genre français, sortis depuis 3-4 ans, ont souvent laissé avec eux un arrière-goût d’inachevé à vouloir trop tergiverser entre des histoires empruntées de cinéma social mièvre et de l’effroyable mou du genou … et c’est ce que Vermines décide de ne surtout pas faire.
Au diable la caricature sans saveur, place à l’horreur, au montage frénétique, au FUN (putain, mais qu’est-ce que tu m’avais manqué toi) et au respect du genre. Le film n’est certes pas dénué de faiblesses, voire parfois de mauvais goût (scénario un peu faiblard, enjeux et caractérisation des personnages légèrement bâclés) mais cela devient secondaire devant l’immense générosité et la farandole d’idées qui nous sont offertes. Même les acteurs sont bons, putain ! Jerôme Niel y est excellent !
Pour conclure, parce qu’il faut bien conclure à un moment donné, je ne peux que conseiller d’aller voir et de parler de ce film autour de vous. On se doit, devant tant de générosité, de respect du genre et de désir de renouvellement, de faire en sorte que ce film ne passe pas à la trappe trop vite.
Un réalisateur est né.